Champions sur l’eau. Plébiscités à terre. Pourquoi les First se distinguent.

Propriétaire et skipper tchèque d’un First 27 SE, Milan Tomek s’impose comme l’un des régatiers les plus talentueux et actifs de la communauté First. Il nous partage son expérience à bord du First 27 SE — et du First 36 — ainsi que quelques secrets de navigation.

Beaucoup d’entre vous ont sûrement déjà entendu parler de lui : Milan Tomek. Ce grand Tchèque au sourire franc est l’un des régatiers les plus actifs de la communauté First — il n'y a pratiquement aucun Beneteau First SE Challenge auquel il n'ait pas participé.

Rolex Middle Sea Race 2024 : triomphe avec un First 36 standard

Que serait cet article sans la victoire de Milan & Milan lors de la Middle Sea Race l’an dernier ?
Dès le départ, les deux amis ont remporté la course à bord d’un simple First 36 en version charter (!)

Incroyable mais vrai :

Le bateau était en location en Grèce une semaine avant le début de la course. Après la régate, une autre famille l’a repris pour deux semaines de vacances ! " raconte Milan en riant. " Seul un First peut faire ça !

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Et le bateau ?
 

Il n’était ni optimisé ni équipé pour la régate : un First 36 totalement standard, rien de spécial.

 

Comment ont-ils gagné alors ?
 

Je dirais que c’était une combinaison de nombreuses petites décisions — souvent astucieuses — que nous avons prises pendant la course, et de la puissance que ce bateau offre dès sa sortie d’usine. La victoire est dans l’ADN des First !

 

Avec un bateau aussi performant, Milan et Milan pouvaient se concentrer pleinement sur la tactique, la météo et la réalisation de manœuvres propres et efficaces.

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À vrai dire ce n’était pas si simple, c’était même une course vraiment difficile ! À part un début relativement calme, la Middle Sea Race 2024 a été frappée par une violente tempête. Environ un tiers de la flotte a rebroussé chemin dès la première heure, retournant au port de départ. Des mâts cassés, des gennakers déchirés — des rafales jusqu’à 70 nœuds ! Ce fut l’une des éditions les plus dures depuis des années.
Mais nous avons continué, en prenant des décisions intelligentes et en restant concentrés. Et nous avons même réussi à  maintenir la performance du bateau.
Gagner l'une des régates les plus prestigieuses au monde, dans des conditions aussi extrêmes, avec un bateau de locationc'est incroyablement gratifiant !

Milan Tomek et Milan Kolaček ont remporté la victoire en IRC Double-Handed et la 1ère place en ORC Classe 5 lors de la Rolex Middle Sea Race 2024, au terme d'une course parfaitement exécutée à bord du BENETEAU First 36.

Crédits photo : M. Tomek & M. Kolaček

Autres victoires en régate

La dernière victoire de Milan en régate ? La prestigieuse Rolex Middle Sea Race 2024, remportée en classe ORC 5 et en double-handed à bord d'un First 36, avec son co-skipper Milan Koláček.

La même année, Milan s'est également imposé lors de la Vegvisir Race, une course en solitaire de 158 milles nautiques.

Tout aussi dominant, l'année précédente, il avait remporté le Silverrudder 2023 à bord de son First 27 SE.

Milan a aussi gagné la 10e édition du BENETEAU First SE Challenge 2024 avec ce même bateau.

2023 Silverrudder – Challenge of the Sea : Milan s'impose dans cette célèbre course en solitaire autour de l'île danoise de Funen, témoignage de son talent et de son endurance.

Crédits photo : M. Tomek

Challenge Beneteau First SE 2024 – Milan Tomek (First 27 SE)

Les débuts de Milan en voile

Comme beaucoup d'enfants, j'ai commencé avec les dériveurs classiques comme l'Opti et le 420. Après l'université (dans la "vraie vie", Milan dirige une entreprise spécialisée dans la technologie du froid), sa passion pour la voile a pris le dessus : chaque minute libre est passée sur l'eau ! Au fil des années, j'ai traversé différentes phases. J'ai essayé de nombreux bateaux, classes et régates — pour tout tester.

Rolex Fastnet RACE - Milan Tomek, Sam Manuard, Andraž Mihelin, Jure Jerman & First 36

Parmi les moments clés : son passage dans les équipes de voile Giulia et Hebe, où il a navigué sur l’Italia Yachts 9.98 (dessiné par Matteo Polli) et sur le légendaire M37 de Cossutti.

Milan s’y est pleinement investi : régates sur le M37, le JP54 de JP Dick avec quille pendulaire, ou encore le mythique Beneteau Figaro 2 signé Marc Lombard.

Il a couru la Middle Sea Race plusieurs fois. Il a loué des places à bord de yachts de course, notamment sur un VO70 issu de la Volvo Ocean Race, lors de l’une de ses premières tentatives du Fastnet. 

Il retournera d’ailleurs plusieurs fois sur cette régate mythique — dont une fois pour naviguer sur le tout nouveau First 36 avec son créateur, Sam Manuard.
 

"Et évidemment, impossible de ne pas essayer les Pogos !" sourit Milan. "Ces carènes à planante intégrale m'ont révélé ce que le planning peut vraiment apporter à un voilier. Je les ai tous essayés : Pogo 12.50, Pogo 30 et 36, et même le Pogo 44, alors tout juste sorti.

 

C'est là que l'« addiction » de Milan au planning a commencé — un sentiment que la plupart des skippers First peuvent comprendre. Vegvisir, Silverrudder, la célèbre Jabuka Race, et bien d'autres événements prestigieux comme Round Long Island et Centomiglia ont suivi. Mais, selon Milan, les choses ont vraiment décollé avec le First 27 SE.

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La voile, une histoire de famille

Milan, son épouse et leurs trois enfants âgés de 4 à 14 ans incarnent parfaitement le profil type des navigateurs First : ils passent autant de temps que possible sur l’eau.

Parfois, c’est juste Milan et ses enfants ; d’autres fois, c’est toute l’équipe sur le lac Lipno, leurs eaux de prédilection.

Pendant les vacances d’été, ils partent en croisière en Croatie — ou même au large, dans l’océan Indien. 

Mais à la maison, quand papa commence à avoir envie de naviguer, il faut que ce soit rapide. Il faut que ça gagne : First !

 

Crédits photo : Milan Tomek

First 27 SE : le choix de Milan

L’histoire de Milan avec nos voiliers First a commencé il y a un peu plus de quatre ans, en République tchèque. C’était une sortie d’automne avec son plus jeune fils sur un plan d'eau. Ils marchaient le long des pontons à moitié vides lorsque le garçon a demandé :

Papa, pourquoi on ne navigue pas aujourd’hui ? Il fait si beau !"
Ce moment  a tout changé pour Milan.
"Pourquoi n’existe-t-il pas un bateau que l’on puisse simplement amener ici, gréer, puis naviguer ? Un bateau qui navigue vraiment bien, mais dans lequel on peut aussi dormir avec son enfant. Si seulement ça existait…

Ce week-end-là, les Tomek se sont mis à creuser sur le web.

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Je voulais un voilier de régate rapide, idéalement une vraie classe monotype où je pourrais me dépasser, ma femme voulait des couchettes confortables et, surtout, de vraies toilettes marines."
Naturellement, leur choix s’est porté sur le First 27 SE.
"Les nombreux récits, astuces et expériences partagées par la communauté Seascape nous ont beaucoup aidés." Un propriétaire néerlandais lui a même proposé un essai. Deux semaines plus tard, Milan naviguait pour la première fois sur ce bateau — à l’époque encore appelé Seascape 27.
"J’ai été immédiatement bluffé par sa légèreté et son agilité ! Et ce plaisir de barre ! Aussi réactif qu’un dériveur, mais avec puissance et stabilité. Je n’avais jamais rien ressenti de tel avant le First 27 SE !

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Cela fait maintenant quatre ans que je possède mon propre First 27 SE. Il me le fallait — je suis tombé amoureux dès cette première navigation. Milan affirme qu’il sourit encore à chaque sortie.
Il a un vrai potentiel de course au large, mais procure les sensations d’un dériveur. Rien de complexe ni d’intimidant — ce que je ne peux pas dire de tous les yachts que j’ai essayé.


Et le meilleur, selon lui, c’est que le 27 SE est parfait aussi pour les vacances et la croisière. Il suffit de le mettre sur une remorque, l’atteler à la voiture, et partir découvrir un nouvel endroit : le gréer et le mettre à l’eau prend moins de deux heures.
 

Pour moi, le 27 SE combine le meilleur de la navigation : du plaisir, de la performance, de l’aventure et de la liberté !

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La magie des voiliers First

Ce qu’il y a de mieux avec le First SE, c’est que je peux l’utiliser pour les régates les plus folles d’Europe — Silverrudder, Vegvisir, Midsummer Solo Challenge, et bien d’autres — puis partir avec le même bateau pour des croisières en week-end ou en vacances avec mes enfants ou mes amis ! Aucune modification nécessaire !
Jeter l’ancre dans des criques tranquilles, se baigner avec les enfants ? Absolument, dit Milan.
Mes enfants adorent ça ! Nous longeons la côte, découvrons de nouveaux mouillages — grâce à la quille relevable, aucun problème. Nous dormons à bord, nous cuisinons à bord… c’est une vraie croisière !
Cette polyvalence, c’est ce qui rend le First 27 SE si unique !

Ce qui m’a enthousiasmé dès le début dans les Beneteau First — et qui les distingue de tout le reste — c’est la manière dont ils répondent parfaitement à l’idée d’allier simplicité et performance, aucun autre bateau ne met ce concept en œuvre avec autant de cohérence ! 
Rendre le planing sûr et maîtrisablepresque intuitif — c’est quelque chose que seul un First fait avec autant d’élégance. Tout à bord d’un First est conçu pour que vous puissiez naviguer activement tout en restant en sécurité et en contrôle. Pas de complexité inutile, pas de gadgets !
Le secret de ces bateaux, c’est qu’ils détiennent la clé d’un planning rapide et facile à maîtriser. Et cette clé, selon moi, se résume en un mot : équilibre.
Un First commence à planer tôt — autour de 7,5 nœuds — et reste parfaitement contrôlable, sans devenir surpuissant. Indulgent sur les petites erreurs, il réagit instantanément à un bon réglage.
C’est la combinaison de la vitesse, de la sécurité et de la simplicité qui rend le 27SE et le 36SE si uniques.

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Publié le 21.10.2025