SV Lenny monte sur le podium de la Transpacifique 2023 !

Après 11 jours en mer, le SV Lenny et son équipage ont terminé deuxièmes de leur catégorie. L’équipage a partagé ses impressions sur le bateau avant et après la course.

Le 8 juillet à 15h44 (heure d’Hawaï), SV Lenny et son équipage ont franchi la ligne d'arrivée, , 11 jours, 5 heures et 44 minutes après leur départ.

Ils ont parcouru plus de 2 225 milles nautiques entre Point Firmin (Los Angeles), CA et Honolulu, Hi.  Ils ont fini 2es de leur catégorie et 9es au classement général.

Nous sommes très fiers de tout l’équipage et remercions tous ceux qui ont contribué à rendre cela possible.

Avant le départ du SV Lenny pour la Transpac 2023, l’équipage a pris le temps de partager avec NAOS son avis sur le bateau, un tout nouveau BENETEAU First 44 en configuration de course, mis en service à Marina Del Rey, CA, par l’équipe NAOS et ses partenaires.
 

L’équipage a eu quelques jours pour essayer le bateau dans la baie de Santa Monica avant le départ de la course le 27 juin

Charles, Skipper:
C’est un grand bateau, très puissant, large et très stable. Il sera très confortable en navigation grâce à l’agencement du pont et du cockpit.

Clement:
L’aménagement intérieur est très confortable.

Olivier:
C’est un beau bateau à bord duquel je me réjouis de naviguer. Le design et la décoration sont absolument incroyables, Isabelle Keller a fait un travail fantastique. Ce bateau ressemble à un pur sang impatient de sortir des sentiers battus.
C’est un bon bateau, bien gréé, bien préparé et je peux voir quelques changements faits sur mesure par Charles et son équipe ici, à Los Angeles.
Lorsque vous êtes à la barre, vous sentez que le bateau est puissant, il n’est peut-être pas ultra rapide, mais la vitesse moyenne devrait être bonne. Le pont en mousse est très confortable.
 

Fred:
Le cockpit est très spacieux, avec beaucoup d’espace pour le barreur et l’équipage. Le design est vraiment bien pensé, j'ai remarqué les options de course qui ont été choisies pour ce bateau : le mât est à l’arrière, le bateau est très bien équilibré à la barre, même quand il gîte et que de nombreuses voiles sont sorties.

Le bateau est large et très stable en mer, il sera vraiment agréable à naviguer. L’intérieur est très bien aménagé, mais cela signifie que le bateau est lourd, nous avons donc utilisé beaucoup de grandes voiles. Les voiles de North France sont particulièrement bien coupées et nous offrent beaucoup d’options sur le bateau, nous avons 3 voiles de tempête, et ce grâce au mât positionné vers l’arrière. J’ai été étonné de voir ça sur le First, il est très spacieux et vraiment rapide par vent léger et moyen.

Comme d’habitude, je suis impressionné par la mise en service effectuée par l‘équipe Naos Yachts et ses partenaires ici à Los Angeles.
Dans l’ensemble le bateau est magnifique, la décoration de la coque incroyable, le nombre de voiles impressionnant, tout semble être fait pour améliorer la performance.

 

Le skipper s'est de nouveau exprimé sur le bateau après l'arrivée à Hawaï

Charles:
Je peux honnêtement dire que je ne me suis jamais senti aussi à l’aise au large sur un bateau !
Ce bateau est très sûr, le pont et le cockpit sont extrêmement bien pensés et conçus.
L’une des meilleures surprises a été le peu de problèmes techniques rencontrés. D’habitude, lors d’une course comme celle-là, on rencontre des tonnes de petits et gros problèmes, mais ça n’a pas du tout été le cas cette fois-ci.
Le bateau était très rapide au largue. L’aménagement intérieur donne une sensation d’espace, l’équipage et moi avons profité de ce luxe.
 

 

NAOS et l’équipage ont partagé le journal de bord du skipper

29 juin – 3e jour

Dernières nouvelles de SV Lenny et de son équipage sur la Transpac 2023 : le bateau est tribord amure depuis le départ et nous avons pu larguer le ris de la grand-voile ce matin. Nous envoyons le génois et la trinquette, mais le soleil n’est pas sorti. Nous allons devoir attendre encore un peu le soleil pour pouvoir envoyer de plus grandes voiles.
En étant à la barre, on peut sentir la vitesse du bateau et chaque vague sur le trajet. Nous nous habituons à l’océan en même temps que le bateau. Nous sommes passés des 3 équipages initialement prévus à 2, et nous alternons plus souvent. Notre chef Pierre prend bien soin de l’équipage et nous nourrit bien, mais certains d’entre nous n’arrivent pas à garder la nourriture (la vie sur un bateau de course !) ...
Comme toujours pendant une course, nous avons dû faire quelques réparations, des petites et des plus grosses. Après tout, c’est un bateau qui est sorti du moule seulement 10 semaines avant le début de la course.
Et ce matin, à 6 heures, je barrais le bateau à 10 nœuds lorsque des dauphins sont venus jouer avec Lenny ! C’était magique de les voir sauter autour du bateau.
De 31°11’ N et 124°14’ O

1er juillet – 4e jour


Bonjour depuis SV Lenny en direction d’Hawaï
Nous avançons à vive allure et avons déjà parcouru 700 milles nautiques.
Le vent est enfin de notre côté, nous avons pu envoyer le Code 55 hier soir et nous préparons le spinnaker A3.
Le « TRÈS gros problème » que nous avons n’est plus qu’un « gros problème », nous devrons monter au mât à Hawaï parce que nous ne pouvons plus descendre le génois ... mais nous avons réussi à l’enrouler.
Nous avons croisé un cargo Matson ce matin. Ils traversent de San Diego à Hawaï donc nous sommes sur la bonne route !
Nous voyons des déchets dans l’eau et nous avons remarqué des filets et pièges à poissons ... de tristes rappels que la civilisation n’est pas loin.
Nos quarts sont assez fluides maintenant, nous savons qui ronfle, qui prend toute la place dans le lit dans chaque cabine, et ce nouveau système fonctionne plutôt bien.
Pierre mérite vraiment une étoile Michelin, hier soir il a cuisiné un filet de porc avec une purée de pommes de terre et carottes ... à tomber ! La cave à vin est toujours intacte, nous nous assagissons peut-être avec l’âge !
Ce sont les principales nouvelles ce matin, pas de photo aujourd’hui parce que nous avons dû redémarrer notre système pendant que Microsoft sauvegardait le sien, ce qui a utilisé tout notre forfait pour le mois !!!

2 juillet – 5e jour


Tribord amure ... le bateau gîte entre 22 et 26 degrés, rien de vraiment nouveau sur la route ensoleillée vers Hawaï.
Il fait de plus en plus chaud et nous sommes presque à mi-parcours. Nous arriverons probablement samedi, en journée, selon comment nous passons la zone de transition. Nous sommes entre deux systèmes météorologiques et le vent est un peu irrégulier en termes de vitesse et de direction. Nous avons également eu quelques gros orages, la pluie est agréable.
La médaille d’or du problème le plus pénible est décernée au dessalinisateur. Nous allons trop vite et l’angle de gîte est trop important pour la pompe à eau qui n’arrête pas de se déconnecter ! Donc pour faire de l'eau nous avons donc dû faire preuve d'une grande créativité, en ralentissant pour mettre le bateau à plat, ce qui nous permet de remplir nos bouteilles.
Plein d’autres petits problèmes, comme prévu.
Nous découvrons le bateau et faisons une liste de toutes les modifications à apporter pour les prochaines étapes du voyage au cours duquel SV Lenny traversera l’océan Pacifique jusqu’en Australie.
Si vous vous posiez la question de l’alimentation à bord, tout va bien. Je suis devenu l’assistant du chef Pierre et je suis fier d’annoncer que je suis maintenant un expert de la préparation des tartines d’avocat le matin. Pierre continue à nous préparer d’excellents repas, nous ne sommes vraiment pas au régime sur ce bateau !
Ce soir c’est le traditionnel dîner du capitaine, pour marquer la mi-parcours. Au menu : foie gras et confit de canard ... Nous ouvrirons également une très bonne bouteille de vin du Château Beychevelle.
Nous n’oublions pas que nous faisons une course et nous gardons un œil sur la concurrence ... Nous essayons de conserver notre 4e place actuelle, les deux Dehler 46 naviguent vraiment vite, ils font la course entre eux au sud de notre position ... nous verrons où nous en sommes quand nous atteindrons Hawaï.
C’est tout pour aujourd’hui les amis. Vous aurez plus de nouvelles prochainement.

3 juillet – 6e jour


Salut les marins d’eau douce !
Nous sommes à la moitié de notre traversée vers Hawaï, nous ne pouvons plus faire demi-tour maintenant !
Rien de nouveau à bord de SV Lenny. Spinnaker sorti. Tribord amure. Ciel gris. Tempêtes de pluie. C’est notre routine quotidienne au bureau Lenny.
Le vent nous a enfin permis d’envoyer un autre spinnaker, celui que nous n’avions pas encore utilisé. Le BIG BEN, le runner symétrique S4. J’ai l’impression que nous conduisons un camion lourd, la navigation par vent arrière n'est pas très rapide, mais nous allons tout droit vers la ligne d'arrivée. Maintenant nous pouvons dire que nous avons testé toutes nos voiles d’avant. L’A2 rose avec le logo Naos, surnommée Doudou. La grise avec le logo La Victoire, surnommée Patator. La S2 jaune avec le logo Naos que nous utilisons dans les vents légers lors des transitions et que nous réutiliserons sûrement. Et la BIG BEN qui, maintenant que nous l’avons mise en place, devrait rester un peu.
Chaque voile a une fonction, une utilisation et des angles optimaux très spécifiques ... ainsi nous changeons et rechangeons de voiles parce que Fred et Romain (tous deux architectes navals) ne sont pas satisfaits de la VMG, alors nous changeons et rechangeons de voiles pour revenir à celle d’origine.
Dans la cuisine, l’ambiance est morne. Ce matin, Pierre a trouvé de la moisissure sur le pain. C’est une véritable catastrophe parce que nous devions faire griller le pain pour le manger avec du foie gras. Nous allons devoir ouvrir notre première bouteille de vin pour nous remonter le moral ! Hier soir nous avons mangé des pâtes aux cèpes avec des steaks new-yorkais et à présent il prépare un gratin au confit de canard ... ce soir nous mangerons juste une salade, c’est la dernière qu’il nous reste.
Nous avons encore des problèmes avec le dessalinisateur, dès qu’on avance vite ou qu’on gîte, la pompe arrête de pomper.
La VHF/SIA a cessé de fonctionner. Et malgré l’expertise de l’équipage, nous n’avons pas réussi à la redémarrer.
Encore des mauvaises nouvelles, cette fois-ci pour la planète. L’océan Pacifique est devenu une décharge de déchets plastiques géante.
C’est la 7e fois que je navigue vers Hawaï et c’est à chaque fois pire que la fois d’avant.
Nous avons pris une ligne dans nos safrans ce matin, Fred et Romain (nos héros intrépides) ont réussi à tout démêler. 10 minutes plus tard, nous avons évité un gros tas de filets de pêche qui flottaient,  nous avons zigzagué entre les récipients en plastique et les filets de pêche, en ce moment nous avons l’impression d’être dans un champs de mines. Ce n'est pas drôle d'être à l'affût. Selon les premières estimations nous arriverons samedi midi, juste à temps pour prendre un verre avant le déjeuner, il ne nous reste que quelques milliers de milles à parcourir.
C’est tout pour les nouvelles du large.

3 juillet - second mail


Des photos d’aujourd’hui et de ce soir.
Sur ces photos, vous pouvez nous voir profiter de la vie pendant la course, et ne croyez pas que c’est une vie facile ... nous avons posé pour le photographe !
Quand les photos ont été prises, nous envoyions le spinnaker au coucher du soleil, avec 20 nœuds de vent.
Nous nous efforçons de conserver notre troisième place et nous courons après les deux bateaux allemands au sud de notre position. Nous sommes dans la dernière ligne droite, déterminés à nous battre jusqu'à la ligne d'arrivée.
Les nouvelles en cuisine : Pierre a fait un excellent parmentier de confit de canard. C’est une couche de confit de canard entre deux couches de purée de pommes de terre, le tout cuit au four.
Ça, c’était pour le traditionnel dîner du capitaine, et ce soir, en l’honneur de notre ami Lenny S., nous avons ouvert notre toute première bouteille de vin de la traversée. Cette bouteille provient de la cave personnelle de Lenny et m’a été offerte la semaine dernière, juste avant que nous quittions Marina del Rey. Tout l’équipage se porte à merveille. C’est un peu bizarre pour Fred et moi de naviguer avec autant de personnes, nous avons participé à cette course 5 fois juste tous les 2, ce qui signifiait qu’il y en avait toujours un de nous debout.
Je tiens aussi à dire à quel point je suis heureux de participer à cette course avec mon fils Clément, qui découvre la navigation hauturière et s’y habitue ! Je crois qu’il commence à aimer ça.
C’est une super façon de célébrer son 25e anniversaire (dans quelques jours).
Nous avons franchi la barre des 1 000 milles marins avant la ligne d'arrivée. Nous arriverons à Honolulu samedi, juste à temps pour prendre un verre !

4 juillet – 7e jour


Bonjour à tous,
Nous sommes toujours sur l’autoroute d’Hawaï, mais il n’y a pas beaucoup de soleil ... nous l’attendons sous le ciel gris.
Nous avançons plutôt vite, nous avons attaché Romain à la barre et il adore ça.
Nous sommes à 840 milles nautiques de la ligne d’arrivée donc environ 96 heures ou 4 jours.
Nous avançons vraiment vite, au cours des mille derniers milles notre vitesse moyenne était supérieure à 9 nœuds.
La nuit a été calme, sans compter quelques départs en trombe suivis d'une absence de vent.
Ce matin, Olivier, qui a oublié qu’il ne barrait pas un Lagoon 46, a fait un beau désordre ... l’assiette de pâtes que Pierre avait dans les mains s’est envolée à travers a cuisine et a atterri sur mon bureau, là où je travaille.
Pour l'instant, nous avons décidé d'aller le plus vite possible, les vents sont plus nord que prévu donc nous devons aller un peu plus au sud que ce que nous avions prévu sur notre itinéraire. Nous attendons de voir ce que cela signifie en termes de classement, les positions des bateaux changent constamment, ce qui signifie que rien n'est arrêté et que la course est encore ouverte.
Autre nouvelle de la journée : Fred, Thomas et moi avons pris une douche. Nous avons utilisé un seau et pris une douche à l’arrière du bateau, ce n’était pas très chaud mais ça a fait du bien. J’en avais assez de dormir avec ma propre forte odeur corporelle, imaginez l’odeur d’un renard sauvage ...
Nous faisons toujours très attention à l’utilisation de l’eau parce qu’à cette vitesse nous ne pouvons pas en faire.
Au dîner ce soir : poulet au curry, par notre chef préféré Pierre. Nous n’avons presque plus de pain.
Aujourd’hui c’est le 4 juillet, le Jour de l’Indépendance aux États-Unis, mais ... nous ne prenons pas de jour de congés, pas de jour férié pour cet équipage !
Bises du large.

5 juillet – 8e jour


Plus que 780 milles nautiques avant d’arriver à Hawaï.
Tout va bien, rien ne s’est cassé ni n’a mal tourné aujourd’hui. Le soleil s’est enfin décidé à sortir, mais le vent a faibli.
Nous nous reposons.
Menu du dîner : poulet au curry et riz.
Bonne nuit à nos amis à terre.

6 juillet – 9e jour


Bonjour du large,
Nous sommes enfin bâbord amure sur l’autoroute d‘Hawaï, à 560 milles nautiques de la ligne d’arrivée. Nous avons viré de bord plus tôt que prévu à cause d’un orage.
Nous verrons demain si c’était la bonne décision.
Le coucher de soleil était très beau hier soir, après un après-midi ensoleillé, alors que la matinée avait été un peu plus difficile. Fred et moi sommes sur le même quart, comme au bon vieux temps de nos courses en double. Nous avons affronté de fortes tempêtes de pluie pendant 1h30, nous étions probablement entre 11 et 12 nœuds en moyenne, nous avions l'impression d'avancer à tout vitesse comme sur le Girafon (Figaro 3) avec des vitesses de pointe autour de 17,5 nœuds et, très souvent, des vitesses autour de 14 à 15 nœuds. Le pont FUMAIT ! Notre sillage ressemblait à la neige qu’un gros camion aurait laissé derrière lui. C’était génial, avec la trinquette et le spinnaker Big Ben dans des vents jusqu’à 26 nœuds.
Si ce First 44 était plus léger ce serait une fusée, mais malheureusement nous avons encore des kilos "de luxe" en trop ... La légèreté est souvent associée à la performance ; nous ne sommes pas légers mais performants.
La vie à bord est routinière, nous sommes sur le point de finir nos provisions de pain, Pierre continue de nous étonner par sa créativité dans la cuisine. Pour le déjeuner, il nous a fait une salade composée. En gros, il a vidé le frigo, c‘était incroyable. Ce soir nous allons manger du filet de porc et des pâtes, et nous serons à l'affût de tout vent susceptible de nous faire gagner quelques milles sur l’itinéraire direct.
L’équipage continue à se doucher avec un seau à l’arrière du bateau, et nous serons tout beaux tout propres lorsque nous franchirons la ligne d’arrivée.
C’est tout les amis ... Je vous envoie quelques photos !

7 juillet – 10e jour


Fin de la partie, nous arrivons dans 48 heures. 400 milles nautiques à parcourir dans un vent très irrégulier, nos nerfs sont mis à rude épreuve. Les nuages nous poussent dans la bonne direction quand tout à coup le vent change de direction et nous arrête instantanément, puis reste faible ... les alizés hawaïens ne sont pas avec nous.
Ce matin nous étions toujours à la tête de notre catégorie mais il y a 5 bateaux qui peuvent tous faire un podium et Lenny est actuellement au milieu du peloton, selon notre classement et notre position actuelle.
Nous pensons, et espérons, que c’est tout aussi difficile pour les autres bateaux, avec des vents aussi m*&^*ques que nous. Cette pensée nous permet de ne pas perdre la tête.
Du côté technique, notre ingénieur, Clément, a réussi à réparer la VHF et le SIA, que nous avions perdus il y a 6 jours. Il a remarqué un fil mal fixé, a démonté le boîtier, a reconnecté les fils à la carte mère et a tout réparé.
Et puisque les conditions étaient de notre côté, il a également réussi à faire de l’eau ... ce qui nous a permis à tous de prendre une bonne douche, de laver nos sous-vêtements et nos t-shirts ... nous sommes maintenant un équipage propre !
Dans la cuisine, Pierre prépare le dîner : des pâtes à la bolognaises et un fondant au chocolat pour fêter les 23 ans de ma fille Tiphaine. Joyeux anniversaire ma puce, nous mangerons le fondant en pensant à toi.
Nous embrassons tout le monde.

Publié le 24.07.2023

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