Claus, propriétaire d’un First 36

« Et la croisière est soudain devenue plus amusante »

D’origine danoise, Claus habite à Monaco depuis qu’il a 7 ans. La principauté est aussi le port d’attache de son nouveau voilier, un BENETEAU First 36.

Claus navigue depuis toujours, mais il n’a jamais trop aimé la régate. Il apprécie la Méditerranée pour d’autres raisons.

« À l’origine, j’avais un Jeanneau de 31 pieds et j’ai navigué les vingt dernières années sur un Bavaria 36. Cela fait longtemps que je cherchais un voilier de la même taille que le Bavaria, mais plus rapide et plus ludique en navigation car je m’ennuyais un peu. J’ai fait beaucoup de planche à voile, je suis donc familier du planning et je voulais un bateau plus excitant. Je souhaitais aussi un bateau plus rapide pour élargir mon bassin de navigation en croisière et découvrir de nouveaux endroits. Par contre je souhaitais rester sur une taille de bateau similaire car je navigue souvent seul et une coque de 36 pieds m’offre tout ce dont j’ai besoin. »

« J’ai enfin trouvé le bateau parfait ! Pour l’instant, je n’ai pas navigué à plus de 20 nœuds, mais j’ai déjà atteint la vitesse de 13 nœuds et je retrouve des sensations similaires à celles de la planche à voile. C’est comme une planche géante avec 100 mètres carrés de toile. Et en même temps, c’est un voilier très sûr et confortable, même à haute vitesse. Je pense que les deux safrans aident beaucoup, en tous les cas le voilier est très sain et facile à contrôler au planning. Comme je navigue beaucoup en solitaire, je m’intéresse au Vendée Globe, c’est une course très suivie ici à Monaco. C’est très inspirant, et j’ai l’impression de pouvoir y goûter un peu moi-même avec ce voilier. Bien sûr, ce n’est pas un IMOCA, mais j’ai accès à des moments de navigations qui n’étaient alors accessibles qu’à des navigateurs professionnels. Le First 36 possède des qualités marines exceptionnelles tout en offrant un confort de premier choix en croisière, c’est vraiment unique. Comme je le disais, j’ai l’impression que ce bateau m’offre tout ce dont j’ai envie. »

Claus fait à la fois des croisières de quelques jours et des sorties plus courtes à la journée.

« Je navigue souvent à la journée », dit-il. « Je peux facilement partir seul. Parfois j’ai un ami qui m’accompagne, et parfois nous ne quittons même pas le port : nous utilisons seulement le voilier pour passer une agréable soirée dans le cockpit, à prendre un verre et à profiter du bateau et du cadre. »  


Le voilier est encore récent et Claus est encore en phase de découverte, mais il a déjà fait deux croisières un peu plus longues, dont une vers Porquerolles en longeant la côte: « C’est mon île préférée, elle est très belle, située au large d’Hyères », raconte-t-il. « Il y a 70 miles nautiques à parcourir et j’ai eu environ 15 nœuds de vent, aussi bien au près qu’au portant, ce qui était très agréable. Porquerolles est mon endroit favori, quand je suis là-bas je ne vois aucune raison d’aller dans les Caraïbes. L’eau est translucide, la nature magnifique, les personnes agréables... mon objectif à présent est de faire le trajet en moins de dix heures. »

« J’ai un autre rêve : retourner en Corse. Le port le plus proche est Calvi, à environ 90 miles nautiques », indique-t-il. « À ce jour, mon record est de 14 heures, et j’aimerais le battre avec ce voilier. La croisière la plus longue que j’ai faite avec mon ancien voilier était entre Monaco et la Sardaigne, environ 250 miles nautiques, en passant devant la Corse sur la route... Je me vois bien la refaire avec mon First 36. Mais j’aime aussi beaucoup les sorties courtes, j’adore naviguer toute la journée puis trouver une jolie baie pour y jeter l’ancre. Nous faisons beaucoup cela ici : nous passons la soirée et la nuit au mouillage, et repartons le lendemain. C’est ma façon préférée de naviguer. »

Claus navigue très souvent avec son code Zéro à poste. Dans cette configuration, il peut tout contrôler depuis le cockpit, quel que soit l’angle du vent. C’est un avantage considérable, en particulier pour la navigation en solitaire.

Habituellement, je grée le code Zéro quand je suis encore dans le port, puis je le déroule et l’enroule lorsque c’est nécessaire. C’est un mode de navigation extraordinaire ! Avant, j’avais un spinnaker classique et je l’utilisais rarement, c’était trop compliqué de le monter et de le descendre. Maintenant j’utilise le code Zéro presque à chaque sortie, c’est très amusant et très facile à faire. C’est une véritable révolution. Cela fait réellement une grande différence.

Alors, quelles sont les autres caractéristiques qui font sortir ce voilier du lot ?

« J’adore être à la barre », dit-il, « dans le grand cockpit ouvert sur l’arrière. J’ai l’impression que les vagues sont juste sous mes pieds. Quand les conditions sont bonnes, cela ressemble aux sensations que j’ai en planche à voile. Je peux monter et descendre sur la vague comme je veux... C’est fantastique de pouvoir faire cela avec un voilier de cette taille. Il est également très bien pensé en tant que voilier de croisière. Il y a tout ce dont vous avez besoin et même beaucoup d’espace de stockage, surtout dans le cockpit, là où c’est vraiment nécessaire. J’aime aussi l’énergie des personnes qui ont créé ce bateau. Ils ont l’air très heureux et fiers de ce qu’ils ont accompli. Vous pouvez vraiment sentir leur passion. »

Et le futur ?

« Nous rêvons tous de naviguer autour du monde », dit-il, « mais j’ai été très heureux de naviguer dans cette région pendant 30 ans. Et si je veux un peu élargir mon horizon, j’irai peut-être en Grèce ou autour des plus grandes îles, cela me ferait très plaisir. Il n’y a pas besoin d’aller très loin, l’herbe n’est pas toujours plus verte ailleurs. En fait, j'éprouve un grand plaisir à être à bord, à partager une bouteille de vin avec des amis le soir et à admirer le coucher de soleil sur les montagnes. Pour moi, il n’existe rien de mieux. »

Publié le 02.01.2024

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