G. Martineau - propriétaire de Maïdo (Swift Trawler 52)

Rêve de Méditerranée

Rêve de Méditerranée

C’est en feuilletant la revue Neptune un pluvieux jour de l’an à l’Ile de Ré que le rêve de bateau a germé dans l’esprit de Gérard Martineau. Une Antarès 12 pour commencer puis, très vite, l’envie de plus grand pour envisager une véritable vie à bord. Propriétaire depuis 2009 d’un Swift Trawler 52, il explore depuis quelques années la Bretagne et ses îles mais nourri un nouveau rêve : rallier la Méditerranée en prenant son temps !

Qu'a changé, il y a presque dix ans, l'arrivée du Swift Trawler 52 dans votre vie ? 

Au delà des rencontres et des amitiés qu’il suscite, ce bateau de plaisance est devenu, pour ma compagne Isabelle, notre Labrador Iota et moi-même, une véritable résidence secondaire. Je vivais jusqu’alors dans une grande propriété qui accaparait une grande partie de mon temps libre et nous avons décidé de vivre dans un appartement près de Tours et de louer cette propriété. Toute l’attention que je portais à cette maison s’est détournée sur mon bateau, changeant radicalement notre façon de vivre. Posséder un bateau est une chose mais acquérir un Swift Trawler, c’est tout un état d’esprit qui fait reconsidérer de nombreuses priorités !

Comment définiriez-vous cet esprit trawler ?  

Lorsque j’étais en réflexion sur l’achat de mon bateau, j’ai beaucoup échangé avec Bertrand d’Enquin qui était un pilier des développements Swift Trawler chez Bénéteau : il m’a fait essayer le Swift Trawler 52 coque N°1 et, au cours de nos nombreuses rencontres, j’ai vraiment découvert l’état d’esprit propre à ce type de bateaux. C’est un bateau de voyage qui occupe une place à part dans l’univers motonautique : on peut véritablement vivre à bord et les 500 milles d’autonomie permettent d’envisager les grandes navigations. Nous sommes devenu au fil des ans des inconditionnels des Rassemblements Bénéteau et membres également du Club Trawler. Le désir de partage autour du bateau est incontestablement très marqué chez les trawleristes et cela nous rapproche des ‘voileux’. J’ai d’ailleurs été impressionné, lors du dernier Rassemblement de la Trinité-sur-Mer, par l’accueil qui nous a été réservé alors que nous jouions au cœur de la ‘Mecque de la voile’ !

« Le Swift Trawler est un bateau de voyage qui occupe une place à part dans l’univers motonautique. »

 

En dehors du Club et des Rassemblements Bénéteau, vous arrive-t-il de naviguer avec d’autres trawlers ?

Juste avant de rallier La Trinité pour notre cinquième participation aux Rassemblements Bénéteau, nous avons navigué avec des amis propriétaires d’un Swift Trawler 34 : de Pornic à Loctudy nous avons caboté en Bretagne Sud dans des conditions exceptionnelles. J’aime les navigations à plusieurs ou en flottilles mais pour le grand projet que nous avons aujourd’hui, ce sont des équipiers dont je vais avoir besoin !  

Quel est ce projet ?   

Pour bien le comprendre, il faut remonter quelques années en arrière : lorsque j’ai acquis mon Swift Trawler 52, l’idée de départ était de naviguer plutôt en Méditerranée. Mais je vis en Touraine et les fonctions de maire et président de Communauté de Communes que j’ai assumé jusqu’en 2015 ne m’offraient pas de disponibilité suffisante. Alors nous avons choisi Pornic comme port d’attache et sillonnons depuis lors la côte Atlantique, du nord de l’Espagne aux anglo-normandes. Même si notre bateau se prête merveilleusement au climat breton et que nous en avons largement profité j’ai aujourd’hui 74 ans et voudrais réaliser dans les trois prochaines années ce vieux rêve de la Méditerranée. Mon idée est d’aller jusqu’en Croatie, tranquillement, en visitant tout ce qui est intéressant au passage. Je cherche pour cela des compagnons de voyage, équipiers par étapes : toute une organisation à mettre en place. Avis aux amateurs !

« Mon idée est d’aller jusqu’en Croatie, tranquillement, en visitant tout ce qui est intéressant au passage. Je cherche pour cela des compagnons de voyage. »

 

 

Publié le 10.10.2018