Oceanis 46.1 : la relève est assurée

Essai réalisé par le magazine VOILES ET VOILIERS (édition n° 570, Août 2018)

Conditions de l'essai : les Sables-d'Olonne, vent d'Est-Nord-Est - 4 à 10 nœuds, mer plate.

Le tout nouvel Oceanis 46.1 est le remplaçant désigné de l'Oceanis 45 mais c'est aussi le petit frère du 51.1 présenté l'an dernier. Il en reprend pas mal de caractéristiques, à commencer par un étrange redan le tiers avant, mais il n'est pas signé par les mêmes architectes. Nous avons eu la chance de participer à ses tout premiers bords.

Nous devrions en avoir l'habitude : nos bateaux sont de plus en plus larges. Et pourtant nous sommes malgré tout surpris en arrivant sur le ponton par la largeur de cet Oceanis au tableau arrière. C'est un peu comme si le maître bau se prolongeait jusqu'au balcon. Au point que nous serons un peu inquiets en fin de journée lorsqu'il faudra glisser le bateau en marche arrière entre deux catways. Mais cette désagréable impression que l'on ressent parfois en croisant un camion sur une petite route de campagne ne dure pas. Car on découvre presque aussitôt la surface impressionnante offerte par le tableau arrière une fois ouvert : difficile de trouver mieux comme plage de bain ou d'embarquement.

A bord, on constate que cette largeur profite aussi au cockpit qui est presque aussi large que long. Heureusement, une immense table en occupe le milieu. Cela permet de se caler en navigation mais aussi de se retrouver à l'heure du repas à huit personnes. Nous sommes vraiment à bord d'un grand bateau. La table est la même que sur l'Oceanis 51.1. Elle abrite le radeau du survi, c'est bien vu, mais aussi un petit frigo pour garder quelques boissons au frais. A la différence du 45, le 46.1 ne propose l'arceau de grand-voile qu'en option. Cette pièce ne ferait pas l'unanimité malgré ses qualités : elle supporte l'écoute de grand-voile, ce qui permet de placer le point de tir plus en arrière et d'avoir un circuit plus court. Et l'on peut facilement y greffer une capote ou un bimini. Mais son absence offre une ligne de pont plus fluide.

Vidéo de l'essai sur www.voilesetvoiliers.com 

Publié le 12.10.2018

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